Poème écrit avec une personne atteinte de dépression
Trop la flemme de me dire qu’entre nous c’est fini
Alors que j’voudrais caresser ta peau, tes lèvres, à l’infini
De penser que c’est terminé, j’n’en n’ai pas envie
Je sais que là où j’t’emmène la nuit est un fruit sans mépris
Je veux revoir tes yeux bleus posés sur moi
Sans jugement, tu sais, comme autrefois
Quand on n’avait pas ces liens qui nous enchainent
Oui c’est vrai parfois la vie est une chienne
Je veux toujours t’emmener là-bas
Est-ce que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?
Trop la flemme de continuer
Si tu n’es pas à mes côtés
Ma femme, mon amie, mon alliée
Sans toi je n’fais qu’ramper
Je contemple le soir en espérant que tu finiras par rentrer
Je préférais quand tu tenais ma main
J’n’avais aucune crainte des lendemains
Alors, je recommençais chaque trait du dessin
Je savais que le doute se noierait, ma tête sur ton sein
J’ai l’humilité de confesser
Même si chaque péché ne pourra être racheté mais
Crois en ma sincérité
Il n’y a que toi sur cette terre que je chercherais dans tout l’univers
Nous sommes les écorchés
Brèches de lumière et étoiles contre l’obscurité
Je dansais avec les ombres
Quand toi, tu es arrivée, tu m’as trouvé
Renaissance inespérée dans mes yeux je voyais les possibilités
Maintenant c’est à mon tour de t’emmener
Est-ce que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?
Là où le temps s’arrête et tout peut recommencer
Maintenant c’est à mon tour de t’emmener
Est-ce que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?
Là où le temps s’arrête et tout peut recommencer
Dis que tu me suivras, dis que tu me suivras
Je dansais avec les ombres
Toi tu tournais et tes cheveux s’envolaient
Dans les milles rires que tu m’apportais
Je tends la paume pour te saisir encore
Si t’étais là, oui, je te prendrais le corps
Reviens, on n’a pas fini de défier la mort
Entends mon appel dans la nuit qui s’endort
Suis-moi, suis-moi
Ensemble on va
Trouver un nouveau port
Mais maintenant
Maintenant trop la flemme de me lever
Trop la flemme de douter
Trop la flemme de penser
Je me réveille, elle est là, elle m’appelle
Une amie sereine qui m’prend avec elle
Une spirale infernale qui m’prend l’esprit
Et je la suis, ouais je la suis
Une solitude infinie et un enfer froid
Encore elle me dit « viens avec moi »
Débarquée dans ma vie un jour de pluie
Depuis, l’orage ne s’est jamais arrêté
J’dirais même qu’il n’fait que gronder
Quand je la chasse elle me retient
Elle cache l’aurore de chaque matin
Tel naufragé, je n’veux pas m’dire que c’est perdu
Comment font tous ces individus
Chaque nuit j’me dis que j’n’y crois plus
J’ai soif d’exister, atteindre notre éternité
Mon âme, si on n’est plus ensemble c’est sa faute et pas la tienne
Je sais qu’il fallait que je te retienne
Mais l’attraction faisait des siennes
Esclave de cette addiction qui m’aliène
J’essaie de guérir
Mais vois-tu le tourbillon c’est un vrai délire
Ne la suis pas, non surtout pas toi
Tu es douée pour le soleil
Sans toi le monde n’serait plus pareil
Suis-moi, pars avec moi
On part loin de tout ça
Dis que tu me suivras
Trop la flemme de me dire qu’entre nous c’est fini
Alors que j’voudrais caresser ta peau, tes lèvres, à l’infini
De penser que c’est terminé, j’n’en n’ai pas envie
Je sais que là où j’t’emmène la nuit est un fruit sans mépris
Dis que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?
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