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Trop la flemme

Dernière mise à jour : 18 févr.

Poème écrit avec une personne atteinte de dépression


Trop la flemme de me dire qu’entre nous c’est fini

Alors que j’voudrais caresser ta peau, tes lèvres, à l’infini

De penser que c’est terminé, j’n’en n’ai pas envie

Je sais que là où j’t’emmène la nuit est un fruit sans mépris

Je veux revoir tes yeux bleus posés sur moi

Sans jugement, tu sais, comme autrefois

Quand on n’avait pas ces liens qui nous enchainent

Oui c’est vrai parfois la vie est une chienne

Je veux toujours t’emmener là-bas

Est-ce que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?

Trop la flemme de continuer

Si tu n’es pas à mes côtés

Ma femme, mon amie, mon alliée

Sans toi je n’fais qu’ramper

Je contemple le soir en espérant que tu finiras par rentrer

Je préférais quand tu tenais ma main

J’n’avais aucune crainte des lendemains

Alors, je recommençais chaque trait du dessin

Je savais que le doute se noierait, ma tête sur ton sein

J’ai l’humilité de confesser

Même si chaque péché ne pourra être racheté mais

Crois en ma sincérité

Il n’y a que toi sur cette terre que je chercherais dans tout l’univers

Nous sommes les écorchés

Brèches de lumière et étoiles contre l’obscurité

Je dansais avec les ombres

Quand toi, tu es arrivée, tu m’as trouvé

Renaissance inespérée dans mes yeux je voyais les possibilités

Maintenant c’est à mon tour de t’emmener

Est-ce que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?

Là où le temps s’arrête et tout peut recommencer

Maintenant c’est à mon tour de t’emmener

Est-ce que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?

Là où le temps s’arrête et tout peut recommencer

Dis que tu me suivras, dis que tu me suivras

Je dansais avec les ombres

Toi tu tournais et tes cheveux s’envolaient

Dans les milles rires que tu m’apportais

Je tends la paume pour te saisir encore

Si t’étais là, oui, je te prendrais le corps

Reviens, on n’a pas fini de défier la mort

Entends mon appel dans la nuit qui s’endort

Suis-moi, suis-moi

Ensemble on va

Trouver un nouveau port

Mais maintenant

Maintenant trop la flemme de me lever

Trop la flemme de douter

Trop la flemme de penser

Je me réveille, elle est là, elle m’appelle

Une amie sereine qui m’prend avec elle

Une spirale infernale qui m’prend l’esprit

Et je la suis, ouais je la suis

Une solitude infinie et un enfer froid

Encore elle me dit « viens avec moi »

Débarquée dans ma vie un jour de pluie

Depuis, l’orage ne s’est jamais arrêté

J’dirais même qu’il n’fait que gronder

Quand je la chasse elle me retient

Elle cache l’aurore de chaque matin

Tel naufragé, je n’veux pas m’dire que c’est perdu

Comment font tous ces individus

Chaque nuit j’me dis que j’n’y crois plus

J’ai soif d’exister, atteindre notre éternité

Mon âme, si on n’est plus ensemble c’est sa faute et pas la tienne

Je sais qu’il fallait que je te retienne

Mais l’attraction faisait des siennes

Esclave de cette addiction qui m’aliène

J’essaie de guérir

Mais vois-tu le tourbillon c’est un vrai délire

Ne la suis pas, non surtout pas toi

Tu es douée pour le soleil

Sans toi le monde n’serait plus pareil

Suis-moi, pars avec moi

On part loin de tout ça

Dis que tu me suivras

Trop la flemme de me dire qu’entre nous c’est fini

Alors que j’voudrais caresser ta peau, tes lèvres, à l’infini

De penser que c’est terminé, j’n’en n’ai pas envie

Je sais que là où j’t’emmène la nuit est un fruit sans mépris

Dis que tu me suivras, est-ce que tu me suivras ?

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