Poem written for a new departure - inspired by "Miss Iceland" by Auður Ava Ólafsdóttir
You told me that in Dublin there is no Ulysses
Each one seems found and there is no Ithaca in dreams
I am still daughter of a wave and a cliff
Here nothing could be lost
Except your words missing from the day's drifts
I remember your unruly hair, the wool of nights
Winter scorching my skin to remind me that red cheeks are now solitary
I taught you how to turn days into poems
And I know you'll keep that
The perpetual day awakens this child of the sun
Again and shrill, she cries
There's so much rain on her eyes
Could it be because she already knows
That hope for a woman dies?
I tell her the story of the man asleep beneath the sail only to awaken amidst the wreckage of a foreign star
And to Odin, god of poets
I hand over your final departure –
Poème écrit pour un nouveau départ - inspiré par "Miss Iceland" de Auður Ava Ólafsdóttir
Tu m’as dit qu'à Dublin, il n'y a pas d'Ulysse
Chacun semble trouvé et il n'y a pas d'Ithaque dans les rêves
Je suis toujours la fille d'une vague et d'une falaise
Ici, rien ne s’est perdu
Sauf tes mots qui manquent dans les dérives du jour
Je me souviens de tes cheveux en bataille, de la laine des nuits
L'hiver brûlant ma peau pour me rappeler que les joues rouges sont désormais solitaires
Je t'ai appris à transformer les jours en poèmes
Et je sais que tu le garderas
Le jour perpétuel réveille cette enfant du soleil
Elle pleure encore et encore
Il y a tant de pluie sur ses yeux
Serait-ce parce qu'elle sait déjà
Que l'espoir d'une femme meurt ?
Je lui raconte l'histoire du marin endormi sous la voile, qui se réveille au milieu des débris d'une étoile d'ailleurs.
Et à Odin, dieu des poètes
Je remets ton dernier départ -
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