Poem written as “Thank you for the hospitality” note
There's still sugar on your mother's lips and your father knows it
Your sister is so blissful, your daughter will be too
She's got honey on her eyelashes as you do
You'll reinvent yourself but you'll have this healing balm on your scars
From Porto to anywhere, from the room with the open window to the silver tower where you met the vision
There will always be the place of your first possibility
Preserved by the wills of those who found each other
And lined up and carried on, aligned and
It sounds like a forever
A place without false sails, without horizons without a boat
Without false innocence
Where you are yourself for each day again
And even if no one believes
Your mother's quotes hanging everywhere
Will always be balm on your scars
There's no door slamming
You'll remember that when you open yours
There's only the still-warm coffee and the tea set, the tree of postcards
A bathroom with four toothbrushes
You'll remember it when you add a mismatched mug to your cupboard
You'll always be the bird that gets up early
The one who makes demands of the world and himself
You'll reinvent yourself but you'll always have this balm on your scars
And when you take by the shoulder
Your sharing being
You'll see the sugar on her lips
Because you know that balm
Is only preserved if shared -
Poème écrit en remerciement pour l'hospitalité
Il y a encore du sucre sur les lèvres de ta mère et ton père le sait
Ta sœur est si heureuse, ta fille le sera aussi
Elle a du miel sur ses cils, comme les tiens
Tu te réinventeras mais tu auras ce baume guérisseur sur tes plaies
De Porto à n'importe où, de la chambre à la fenêtre ouverte à la tour d'argent où tu as rencontré la vision
Il y aura toujours le lieu de ta première possibilité
Préservé par les volontés de ceux qui se sont trouvés l'un l'autre
Et qui se sont alignés et ont continué, se sont alignés et
Cela ressemble à une éternité
Un lieu sans fausses voiles, sans horizons sans bateau
Sans fausse innocence
Où l'on est soi-même chaque jour à nouveau
Et même si personne n’y croit
Les citations de ta mère accrochées partout
Seront toujours un baume sur tes cicatrices -
Il n'y a pas de porte qui claque
Tu t'en souviendras quand tu ouvriras la tienne
Il n'y a que le café encore chaud et le service à thé, l'arbre à cartes postales
Une salle de bains avec quatre brosses à dents
Tu t'en souviendras quand tu ajouteras un mug dépareillé à ton armoire
Tu seras toujours l'oiseau qui se lève tôt
Celui qui exige du monde et de lui-même
Tu te réinventeras mais tu auras toujours ce baume sur tes cicatrices
Et quand tu prends par l'épaule
Ton être de partage
Tu verras le sucre sur ses lèvres
Parce que tu sais que ce baume
N'est préservé que si partagé -
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