Poème écrit pour une célébration religieuse
Je me lève
Voici la nuit du jour
En fermant les paupières – les vœux sont dévoilés
Épousés par l’entièreté
De ce qui pourra exister
C’est l’œil bleu protecteur
Et les pages anciennes
C’est la corne offerte où fermente le lien choisi
En attendant le bien béni
C’est le rabbin lisant dans le train, le Di-u qui ne se prononce
Une étoffe couleur de Sienne
Et l’avenir en sacrifice de nos indécisions présentes
Conjurer le sort, repousser le malin,
Qui veille à faire de moi tous ses matins
Mais l’âme renonce et mon aube se rue
À se laisser corrompre et mes aurores
Lancinent jusqu’à mon front et retentent
Les désert du retirement, sans repentances
C’est la breloque investie de tes inspirations
C’est la foi exhalée dans l’ambiante indifférence
C’est le vase confié et les perles retirées de la nuque inclinée
Je te regarde, tu me fais aimer la Création
C’est pour toi que je quémande un pardon
Que je puisse m’épanouir, pure, près de tes anges
Qu’ils me reçoivent, sans défiance
Mon murmure porté par la brise, inhalé
Insufflera aux aimés ma Vérité
Ma demeure est ta paume
Réfugié y demeure mon psaume
Tu me fais espérer ce qui n’a pas encore été –
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